Interview Victor Barbero
Tu as eu quelques blessures au début de la saison, comment te sens-tu ?
Je vais bien merci. C’est vrai qu’à la reprise, j’ai patiné trop fort les premiers jours et j’ai eu quelques douleurs à un adducteur. Je suis revenu vers la fin août et au dernier match de préparation, suite à un choc, j’ai également eu des soucis à une épaule. Mais maintenant tout est rentré dans l’ordre, tout est ok.
Comment s’est passée ta préparation ?
J’ai l’habitude de me préparer seul en France. Je sais ce que je dois travailler et cet été, j’ai beaucoup axé l’activité sur mes points faibles. Cela fait aussi du bien d’être en famille et je revenais juste quelques jours en Ajoie pour les tests physiques.
Tu entames ta deuxième saison, comment s’est passée cette première saison ? (question de Sylvie Savary).
Je n’ai pas fait ma meilleure saison. J’ai commencé à me réveiller à la fin et surtout en play-off. Je suis un peu déçu, mais heureusement cela c’est bien fini.
Au niveau de l’équipe, il y a eu une ambiance incroyable dans le vestiaire et je pense que cela a été également un facteur qui nous a permis d’aller jusqu’au bout.
Tu te fixes un objectif personnel ? (question d’Henrique Nunes)
Avec l’âge, on change un peu nos objectifs. Maintenant avec mes années d’expérience, j’aimerais avoir plus de responsabilités, ce qui me permettra d’être plus en confiance également.
J’arrive à un point où je ne vais plus forcément beaucoup progresser, c’est pour cette raison que j’ai envie de transmettre mon expérience aux jeunes et à l’équipe.
Tu es champion Suisse en titre, inconsciemment est-ce une pression supplémentaire quand on aborde le nouveau championnat ?
Pour moi aucune. Peut-être juste au premier match à domicile du fait que les supporters attendent beaucoup de nous. Les clubs adverses nous attendent également de pied ferme.
Surpris par ce début de saison ?
Surpris, oui et non. Les résultats ne tiennent qu’à nous même. On a eu un début de championnat difficile contre les grosses cylindrées. Maintenant, à nous d’aller gratter des points en ce fin de premier tour pour la suite du championnat et remonter vite au classement.
Tu n’es plus le petit nouveau, lorsque des jeunes comme Steven Macquat ou Thomas Devesvre débutent au sein de l’élite, il y a un bizutage ?
Non il n’y a pas de bizutage, s’il y en a un, ce n’est pas moi (rire). Quand un jeune commence, on ne fait pas de différence. C’est peut-être aussi cela qui fait notre force. J’ai côtoyé des clubs où les vieux n’étaient pas forcément très sympas avec les jeunes. Au HCA, ils font certaines choses comme défaire les sacs, ranger les cannes etc., mais pas de bizutage.
Comment choisit-on son matériel, par exemple une canne ? Sont-elles faites sur mesure ?
Pour certaines cannes, la palette peut être faite sur mesure, la courbure, le flex également. Je dirais que c’est surtout le feeling de chaque joueur. Cela fait des années qu’on joue, chaque joueur sait quel type de canne lui va. Le matériel évolue beaucoup également. On reçoit des nouveaux modèles, on les essaie et on choisit. Cela va très vite, quelques entraînements et c’est fait.
Il y a un cri de guerre dans le vestiaire avant un match ?
Oui il y en a un.
C’est quoi comme cri de guerre ?
“Come on boy’s let’s go”. C’est Miguel qui lance le cri Après il y en a d’autre qui crient d’autres choses, mais ça c’est personnel.
Un grand merci à Victor pour sa disponibilité et sa gentillesse ! Nous lui souhaitons une belle saison.
Patrick Cattin, HC Ajoie département communication