Les auspices sont au beau fixe ! Après avoir vaincu Langenthal sur leur territoire mercredi, Ajoie s’est offert une 5ème victoire de suite en triomphant de Zug Academy vendredi soir. Pourtant, les deux premières périodes ne présageaient pas forcément ce résultat. Les Hommes de Gary Sheehan ont pu faire la différence lors du troisième tiers où leurs expériences et leur physique ont eu raison de leurs adversaires. La rencontre s’est achevée sur le score de 3-1. 

Phase d’observation 

Les matchs se suivent mais ne se ressemblent pas. Un jour, Ajoie peut décider de se montrer vorace et offensif dès les premiers coups de patin et un autre, préférer camper sur ses positions et observer. Face à Zug Academy, la deuxième option a été retenue. Il faut dire que jouer contre une équipe-ferme n’est pas aussi facile qu’il pourrait paraitre. La jeunesse et le manque d’expériences de certains joueurs en font des électrons libres imprévisibles. Pendant ce temps alloué à la défense, Tim Wolf s’est montré intraitable quant aux tentatives adverses, permettant à son équipe d’évoluer à son rythme. 

Ouverture des scores 

La vigilance ajoulote a été trahie. Un trio zugois a pu mettre ses talents à l’oeuvre pour inscrire le premier -et seul- but de leur équipe (22’37’’). L’omerta de la phase d’observation ainsi brisée, Ajoie ne s’est pas laissé distancer. Macquat et ses coéquipiers ont saisi l’occasion d’une supériorité numérique pour égaliser (24’50’’). Toutefois, les Jaunes & Noirs n’ont pas pu continuer sur la lancée à cause de pénalités.  

Ajoie  se distingue  difficilement  

Le troisième tiers a vu le HCA prendre la tangente. Alors que Zug évoluait en infériorité, Schmutz a pu achever d’entrer le puck dans la cage adverse par un trou de souris (42’37’’). L'adrénaline a donné des ailes à Thibault Frossard qui a inscrit un magnifique but à faire sauter de joie gradins et tribunes (43’35’’). Toutefois, les Jaunes & Noirs n’ont pas pu continuer sur la lancée à cause de pénalités. 

Pour conclure, retour sur la nouvelle qui a été annoncée quelques heures avant le match : la prolongation des contrats des québécois. “Devos, Hazen ! Ajoulots !” aurait sans aucun doute scandé la grande tribune.  

Lola Biedermann, dpt comm'