Ajoie déroule au 3e tiers

8 - 1

(Temps réglementaire)
Feuille de match officielle

Dimanche en fin de journée, le HC Ajoie a reçu les Ticino Rocket. Après deux périodes difficiles et d'incertitudes, les vouivres jurassiennes ont enfin trouvé la faille adverse. Dès lors, il a été impossible de les arrêter. La rencontre s'est terminée sur le score de 8 à 1.

Hommage à Dédé

Avant le coup d'envoi, une minute de silence a été observé en l'hommage de Dédé Chételat. Fervent supporter et responsable des cantines depuis 1999, Dédé a été un bénévole incontournable du HCA et a fortement contribué à l'esprit familial si cher au club. L'hommage a été complété par des mots de remerciements et s'est conclu par la diffusion de l'une de ses chansons. De plus, une banderole en son honneur a été déployé au sommet du kop.

Début difficile

Le HC Ajoie a connu un début de match difficile. Après 5' de jeu, les Jaunes et Noirs ont écopé de deux minutes de pénalité pour crosse haute. Une situation dont ont profité les Ticino Rocket pour inscrire leur premier but. Par la suite, quelques situations dangereuses ont mis à contribution les réflexes de Tim Wolf. Réussissant à reprendre la main, les hommes de Gary Sheehan n'ont toutefois pas réussi à concrétiser. Il a fallu attendre 27'50" pour que Lee Roberts débloque la situation d'un magnifique but, aidé de ses comparses Hofmann et Mäder, portant ainsi le score à égalité. Malgré tout, c'est lors de la dernière période que le match a complètement basculé en faveur des ajoulots.

Festival de buts

A peine 1 minute après le retour sur la glace, Devos s'est élancé à la conquête du but adverse et a réussi à faire trembler les filets, portant ainsi le score à l'avantage des vouivres. La suite de la période a vu le HC Ajoie imposer son rythme. Dès lors, il n'a plus été possible pour les Ticino Rocket de reprendre le puck. Ainsi, 5 autres buts ont suivi, offrant un festival de buts donnant presque le tournis par leur nombre et leur rapidité ; à 44'58" par, une fois de plus, Lee Roberts, puis à 48'10" grâce à Schmutz. Hazen s'est ensuite joint à la fête à 49'43". Schnegg a continué le travail à 51'24", suivi une nouvelle fois par Hazen à 54'54" et pour finir, Frossard a conclu à 57'50".

Comme quoi, « rien ne sert de courir, le tout est d’arriver à temps. »

Lola Biedermann, dpt com