Interview Anthony Verret

vendredi 21 octobre 2016

C’est ta première année dans le championnat suisse. Comment te sens-tu dans ce championnat et dans ce club ? Adrian Savary

J’aime bien ça. C’est sûr qu’au début, c’est différent d’où j’étais, avant. J’ai dû m’adapter. Dans le club, ça va bien. Je pense qu’on a une bonne équipe et une bonne ambiance dans le vestiaire. J’adore ça !

 

L’acclimatation a été difficile? Comment se passe l’immigration vers l’Europe, loin de la famille ? Henrique Nunes et Louis Vincent

J’ai l’habitude d’être loin de ma famille, depuis que j’ai 17 ans. J’habitais en pension chez d’autres familles, quand j’ai joué en Junior Major. A l’Université, j’habitais en appartement. L’été, je vois ma famille un peu plus. Sinon, on se parle quand même régulièrement par facetime ou par les réseaux sociaux.

 

Que penses-tu du championnat suisse ? Sylvie Savary

Je pense que c’est un championnat qui est assez relevé. C’est rapide. Il y a de bons joueurs et de bonnes équipes. C’est un championnat dans lequel il est intéressant de jouer. J’ai hâte de voir la suite !

 

Peux-tu nous dire la plus grande différence entre le hockey européen et nord-américain ? Vivianne Lepine

Je dirais qu’ici, c’est plus axé sur la vitesse. La patinoire est aussi plus grande. Chez nous, au Québec, c’est plus physique. Il y a plus de mises en échecs. La grande différence, c’est la vitesse et l’espace qu’il y a sur la patinoire.

 

Est-ce que l’idée de venir jouer en Europe te trottait dans la tête depuis longtemps ? Joris Charmillot

Oui. Quand j’ai fini les Juniors Major, je commençais à y penser, étant donné que j’avais la licence suisse. A 20 ans, je pensais que j’étais encore un peu jeune et je devais faire mon école, avant. J’ai fait mon université et après, j’ai décidé de venir ici. Ça fait quand même quelques années que j’y pense !

 

Pourquoi avoir choisi de venir jouer en Suisse plutôt que de rester au Québec ? Pablo Barthoulot

Quand j’étais jeune, mon père a joué ici en Suisse, à Lausanne et Genève. J’étais tout petit et c’est là que j’ai commencé à regarder et aimer le hockey. J’ai commencé à patiner et j’avais envie de venir ici et vivre les mêmes expériences que mon père.

 

Comment trouves-tu l’Ajoie et la Suisse ? Sonja Sauser

J’aime bien ! C’est complétement différent de chez nous ! Ici à Porrentruy, j’adore ! Les gens sont vraiment gentils. C’est une petite ville et tout le monde se connait. J’adore ça !

 

Est-ce qu’il y a une différence entre les supporters suisses et québécois ? Salomé Broquet

Oui. Au Québec, les matchs sont beaucoup axés sur le spectacle. Les gens s’y rendent, s’y asseyent. Ils applaudissent quand il y a un but, le célèbrent. Ici, les gens chantent des chansons, jouent du tambour. Il y a plus d’ambiance! C’est tout au long du match. Au Québec, c’est vraiment quand il y a une action particulière.

 

Pourquoi avoir choisi le hockey, et pas un autre sport ?

J’ai grandi là-dedans ! Quand tu vois ton père faire ça comme métier, tu veux faire pareil. Quand j’étais petit, je jouais aussi un petit peu au foot. Il a fallu faire des choix, donc j’ai décidé de jouer au hockey. Ça a toujours été mon sport favori ! Chez nous, on regardait le hockey à la télé, à la maison. J’ai grandi dans cette mentalité-là.

 

Si tu n’avais pas fait de hockey, quel sport pratiquerais-tu ?

Probablement du foot. Mais en même temps, je ne sais pas. Au Canada, les opportunités sont moins grandes, au niveau du foot. Peut-être que j’aurai fait du foot, ou d’autres choses. Je ne sais pas.

 

Quelles sont tes passions, en dehors du hockey ?

J’ai fait mes études en finances. J’aime bien l’économie et les marchés financiers. Je garde un œil là-dessus. Sinon, j’aime bien les sports, que ce soit le foot, le baseball, le football américain ou le tennis.

 

Un grand merci à Anthony pour sa gentillesse et disponibilité !

 

Propos recueillis par Kathleen Brosy
Service communication du HCA