Tu as un magasin de sport depuis quelques temps, est-il difficile de gérer le temps entre les deux activités, soit celui d’indépendant et celui d’hockeyeur ?

Oui bien sûr, j’arrive à faire la part des choses et gérer mon temps. Quand je suis au magasin je m’occupe de faire tourner la boîte et quand je suis au hockey, j’oublie le reste et me focalise uniquement sur mon job d’hockeyeur. Je le faisais déjà avant en tant qu’employé. Le fait d’avoir une activité en parallèle au hockey c’est mieux pour moi, parce que je ne peux pas non plus rester sans rien faire.

Tu es attaquant, est-ce qu’il y a un ou des défenseurs que tu crains particulièrement en Swiss League ?

Alors non pas du tout. On sait que cela peut frapper à tout moment par un petit ou un gros défenseur. Sans donner de nom, on en connaît bien sûr certains qui sont rugueux, mais en fait, je n’ai pas plus peur que ça.

En règle générale chaque année la Ligue établit de nouvelles règles de hockey. Est-ce qu’il peut arriver qu’il y ait des entraînements spécifiques pour en assimiler certaines ?

Par rapport à cette année non. On fait des séances, soit avec un arbitre ou quelqu’un d’autre pour bien être informé des nouvelles règles et être plus attentif en match. On a peut-être travaillé un peu les dégagements interdits par rapport au nouvel ajustement, mais sinon rien de spécial.

Que penses-tu de l’arbitrage actuel ? Est-ce vraiment mieux 4 arbitres ? Ne prennent-ils pas trop de place sur la glace ?

Un seul arbitre principal je pense que c’est limite, deux c’est quand même mieux, surtout par rapport au jeu rapide et des coups dans le dos. Bien sûr, il y aura toujours des erreurs, c’est comme ça. Par rapport à la place qu’ils occupent pendant le match, ils commencent à savoir où se mettre pour ne pas trop gêner le jeu.

Propos recueillis par Patrick Cattin