Interview Kevin Ryser

lundi 7 novembre 2016

Comment te sens-tu depuis que tu es au HCA ? (Henrique Nunes)

Très bien. Le contexte dans lequel je suis arrivé n’était pas très joyeux (sous contrat avec Bâle lors de la mise en faillite du club). Le club et les supporters m’ont très vite mis à l’aise, l’ambiance familiale ici me correspond parfaitement bien.

 

Quels sont tes objectifs personnels ? (Thierry Gisou Gisiger)

Comme j’ai 28 ans je garde quand même les pieds sur terre, mon objectif est tout simplement de m’améliorer chaque match. Je mets aussi beaucoup d’importance à la relève, j’essaie d’amener un maximum de conseils aux jeunes joueurs, je ne vais pas aller leur dire « ça c’est faux » ou « Tu dois pas faire ça » mais je vais les conseiller pour qu’ils sachent que ce serait mieux de faire comme ci ou comme ça.

 

Quel est ton meilleur souvenir en tant que joueur ? (Yves Schaffner)

Je ne dois pas beaucoup réfléchir à cette question c’est bien (rire). Forcément l’année passée lorsque nous avons soulevé la coupe. Tant l’émotion que l’intensité des matchs étaient incroyables, voir un engouement pareil était aussi splendide. On avait pour objectif de passer les quarts, une fois que ce cap fut franchi on sentait que l’on pouvait faire quelque chose de grand. Au début on ne pensait pas aller jusque-là mais forcément plus le chemin avançait plus on réalisait que cela pouvait être cette année.

 

Depuis que tu es au HCA, es-tu toujours assis à côté du même joueur dans les vestiaires ? (Sylvie Savary)

Non j’ai demandé pour changer de place cette année car j’étais à côté se Simon Barbero avant et il parle trop le matin (rire). Non sérieusement nous ne choisissons pas nos places, le coach nous place afin que le vestiaire soit bien équilibré et homogène.

 

Pourquoi as-tu le N° 29 ?

Je n’ai jamais vraiment choisi ce numéro, on m’a attribué le 29 lors de mes débuts en junior et ensuite je n’ai plus changé, je dois avouer que j’étais bien content car Philippe Furrer de Berne avait ce numéro et c’est un joueur que j’admire énormément.

 

La LNA est-elle toujours un objectif pour toi ?

Je reste réaliste, à 28 ans ce n’est plus un objectif que je me suis fixé, je ne me lève pas le matin en me disant « Tu dois faire tes preuves » ou autres, si la LNA vient à moi tant mieux sinon tant pis.

 

Comment as-tu préparé ta saison ?

J’ai effectué ma préparation en Suisse, je me rendais tous les matins en salle de force à Berne avec Anton Ranov, Julien Privet et Jan Mosimann. Je me suis également entrainé avec Etienne Froidevaux (Lausanne), Yannick Waeber (Vancouver) et Roman Josi (Nashville).

Les après-midis je faisais plus de sport comme par exemple de la boxe ou du badminton.

 

As-tu plus de pression après le titre conquis la saison passée ?

Non pas du tout, bien sûr on voit que les adversaires ont plus envie de nous battre car nous sommes les champions en titre mais nous ne nous mettons pas de pression inutile, ce serait stupide de se dire que comme nous avons gagné l’année passée nous allons à nouveau gagner cette année. Le fait que nos supporters comprennent cela également est très important pour nous.

 

Quel sport autre que le hockey pratiques-tu ?

L’été j’aime beaucoup faire du tennis. Le golf est également un sport que je pratique régulièrement, ensuite en hiver je me consacre évidemment exclusivement au hockey sur glace.

 

La Saint-Martin vient de se terminer, est-ce une fête que tu connaissais ?

Avant cette année je ne connaissais pas du tout, il faut préciser que les plats que l’on mange à cette fête ne m’attire pas spécialement, ce ne sont pas des plats que nous mangeons en suisse alémanique. Mais avoir une tradition comme celle-ci et aussi réputée est superbe pour une région comme l’Ajoie.

 

Un message à tes fans ?

Merci du soutien que vous m’apportez depuis 3 ans, merci également de nous suivre comme vous le faites, c’est un réel privilège d’avoir des fans comme vous, de ne pas nous juger ou de nous siffler lors des défaites mais de revenir et de nous encourager encore plus afin de nous aider à nous relever.

 

                Propos recueillis par Marc Tacheron, Service communication du HCA